Taxe d’habitation en France : calcul et exonération

Taxe d’habitation en France : calcul et exonération

La taxe d’habitation en France a évolué au cours des dernières années. En 2025, elle ne s’applique plus aux résidences principales. En revanche, elle reste en vigueur dans certains cas, comme pour les résidences secondaires ou les logements vacants. Ce guide mis à jour vous explique clairement ce qu’est la taxe d’habitation, comment elle fonctionne, et dans quelles situations vous pouvez être exonéré.


Qu’est-ce que la taxe d’habitation ?

Jusqu’en 2023, la taxe d’habitation représentait un impôt local dû par l’occupant d’un logement, qu’il soit locataire, propriétaire ou hébergé gratuitement. Depuis le 1er janvier 2023, cette taxe a été supprimée pour toutes les résidences principales.

En 2025, elle concerne uniquement les résidences secondaires, les logements meublés non loués, ou certains logements vacants, selon leur localisation.

Par exemple, dans une location meublée temporaire sans occupant au 1er janvier, c’est le propriétaire qui doit s’acquitter de la taxe.


Comment la taxe est-elle calculée ?

Le calcul repose sur la valeur locative cadastrale du logement. Cette estimation correspond au loyer annuel théorique que le bien pourrait générer sur le marché. Elle inclut également les dépendances comme un garage ou un jardin. Chaque année, cette base est révisée.

Ensuite, les collectivités locales (commune, intercommunalité) appliquent un taux voté localement. Ce taux peut donc varier d’une commune à l’autre.

Voici les principaux facteurs qui influencent le montant de la taxe :

  • La localisation du logement
  • La superficie, le confort et les équipements
  • L’usage du bien (résidence principale ou secondaire)

Qui doit encore la payer en 2025 ?

En 2025, vous êtes redevable de la taxe d’habitation dans les cas suivants :

  • Vous possédez une résidence secondaire
  • Votre logement est meublé mais inoccupé au 1er janvier
  • Votre bien est situé dans une zone soumise à la taxe sur les logements vacants (TLV)

Exonérations et allègements possibles

Les exonérations sont rares. En revanche, certains profils peuvent en bénéficier. Par exemple :

  • En particulier, les personnes de plus de 60 ans, les veuves ou les personnes en situation de handicap peuvent bénéficier d’un dégrèvement sous conditions de ressources, même pour une résidence secondaire.
  • Les étudiants logés dans une résidence universitaire du CROUS ou dans une chambre chez l’habitant peuvent être exonérés. Cette exonération est possible uniquement si le logement ne relève pas du statut de résidence secondaire.

En revanche, les exonérations automatiques sont devenues rares. De manière générale, les résidences principales ne sont plus concernées par cette taxe.


Résumé à retenir

  • Depuis 2023, la résidence principale est exonérée. Par conséquent, vous ne paierez rien si vous y vivez à l’année;
  • En résumé, a taxe reste due pour les résidences secondaires ou certains logements vacants
  • Elle est calculée sur la base de la valeur locative cadastrale
  • En cas de doute, adressez-vous à votre centre des impôts

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