Imposition des location saisonnières : Comment ça marche ?

Imposition des location saisonnières : Comment ça marche ?

Si vous êtes propriétaire d’un logement que vous ouvrez à la location de courte durée, vous vous êtes probablement déjà confronté à la déclaration de vos revenus locatifs. Qu’il s’agisse de votre résidence principale ou secondaire, cette étape à réaliser obligatoirement chaque année peut s’avérer compliquée.

Quelles sont les particularités de l’imposition sur la location saisonnière ? À quel régime suis-je soumis ?

L’imposition sur la location saisonnière

Sachez tout d’abord que tous les revenus que vous percevez dans le cadre de la location saisonnière de votre logement sont soumis à l’impôt.

L’imposition des locations saisonnière est identique à celle des locations meublées de longue durée et rentre donc dans la catégorie des “bénéfices industriels et commerciaux” (BIC).

Il existe toutefois deux exceptions dans lesquelles vous ne serez pas soumis à l’impôt :

• Si vous louez une partie de votre résidence principale pour un loyer annuel par mètre carré hors charge qui ne dépasse pas un certain plafond.

• Si vos revenus proviennent d’une activité de chambre d’hôtes et ne dépassent pas le seuil de 760 euros par an.

Si vous êtes en dehors de ces deux exceptions, alors vos revenus sont soumis à l’impôt. Vous pouvez être soumis à deux régimes différents selon le montant des loyers et charges encaissés chaque année.

Le régime forfaitaire

Appelé également “régime micro-BIC” ou “ régime micro-entreprise”, il s’applique lorsque les recettes cumulées ne dépassent pas un plafond.

Sa déclaration s’effectue vie la formulaire 2042 C PRO et ne nécessite aucune compétence en comptabilité particulière puisqu’il concerne majoritairement des particuliers.

Dans le formulaire, référez vos revenus :

• En case 5ND pour les locations saisonnières classique

• En case 5NG pour les locations saisonnières classées

Sachez enfin que vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 50% sur l’ensemble des loyers et charges perçus pendant l’année. Le montant de votre impôt dépendra ensuite de vos autres revenus.

Ce régime offre davantage d’intérêt si votre logement est classé, s’il s’agit d’une chambre d’hôtes ou d’un gite rural. En effet vous bénéficiez d’un abattement forfaitaire de 71% sur l’ensemble des charges et loyers perçus.

Le régime réel

Vous êtes soumis au régime réel dans deux cas de figure :

• Si les revenus générés par votre activité de location saisonnière dépassent les plafonds mentionnés plus haut

• Si vous en faites expressément la demande

Ce régime, plus complexe que le régime forfaitaire, nécessite de tenir une comptabilité gérée en général par des sociétés spécialisées dans la fiscalité du meublé.

Lorsque vous êtes soumis au régime réel, vous avez la possibilité de déduire des revenus perçus par la location (loyers et charges) l’ensemble des frais et charges supportés pour leur montant réel.

Il peut s’agir des charges liées directement à la location (frais d’annonces par exemple) comme de charges de propriété et de gestion (réparations, travaux, intérêts d’emprunts, etc…)

Ce regime bénéficie d’un système d’amortissement.

Source : https://www.impots.gouv.fr/portail/particulier/les-regimes-dimposition