Premier investissement : résidence principale ou investissement locatif ?
Lorsqu’on débute dans l’immobilier, on se questionne assez rapidement sur le type d’investissement immobilier à réaliser. Est-il plus intéressant d’acheter ma résidence principale, ou plutôt un logement à mettre en location ?
Bien évidemment, la réponse à cette question dépend de nombreux facteurs. Nous les aborderons dans cet article afin de vous aider à réaliser le bon investissement.
Pourquoi investir dans sa résidence principale ?
Un choix affectif
Investir dans sa résidence principale représente majoritairement un choix affectif : chercher le logement “coup de cœur”, se projeter dans le quartier où il se trouve, peut-être même y fonder une famille… Il s’agit donc d’un investissement à plus long terme qui s’inscrit dans un projet de vie.
Des risques limités
Investir dans sa résidence principale est aussi un excellent moyen de se constituer un patrimoine. Contrairement à un logement destiné à la location, vous ne vous exposez pas aux risques de la vacance locative, des loyers impayés ou de la dégradation de vos équipements. Vous êtes votre propre locataire et capitalisez aussi sur l’économie des loyers évités.
Un intérêt fiscal
Contrairement à l’investissement locatif, l’économie de loyer réalisée n’est pas imposable. De plus, si vous vendez votre bien, la potentielle plus-value réalisée est, elle aussi, exonérée d’impôts.
Les inconvénients de la résidence principale
Toutefois, investir dans sa résidence principale peut présenter quelques inconvénients.
Ce type d’investissement exige une certaine stabilité, tant personnelle que professionnelle. On estime en effet qu’il faut habiter sa résidence principale pendant au moins 5 ans pour rentabiliser son investissement. Vous capitalisez donc sur l’avenir et souhaitez vous établir dans votre nouveau chez-vous.
Bon à savoir : on estime qu’à Lyon, il faut 9 années d’occupation pour rentabiliser son achat.
Pourquoi investir dans l’immobilier locatif ?
Un investissement rentable
Un investissement locatif peut représenter une très belle opération : vous vous constituez un patrimoine tout en minimisant les coûts. En effet, les loyers générés peuvent vous permettre de rembourser une grosse partie, voir la totalité de vos mensualités. Vous pouvez également décider de les réinvestir dans un nouveau projet immobilier.
À lire également : Comment réduire les coûts d’un investissement immobilier ?
Un investissement multi-usage
L’investissement locatif peut également jouer le jeu d’un filet de sécurité pour vous et votre famille. Vous êtes en effet totalement libre de le louer, par exemple, à vos enfants, par exemple, pendant la durée de leurs études.
À lire également : Hébergement à titre gratuit : ce qu’il faut savoir
Une certaine liberté géographique
L’investissement locatif, contrairement à celui dans une résidence principale, ne vous limite pas géographiquement. Vous êtes donc parfaitement mobile en cas de mutation professionnelle par exemple.
Un investissement stratégique
Investir dans le locatif exige d’avoir une réelle stratégie pour maximiser sa rentabilité. Les obligations des propriétaires qui gèrent des locations sont en effet nombreuses et certaines tâches peuvent s’avérer particulièrement chronophage.
Vous subissez aussi une pression supplémentaire imposée par la nécessité d’éviter toute vacance locative, c’est-à-dire de périodes où le logement n’est pas occupé. Si vous ne trouvez pas de locataire, vous ne collectez aucun loyer et devrez donc régler l’intégralité des mensualités de votre poche. Il est également indispensable d’estimer correctement le loyer du logement afin de rentabiliser son projet.
Pour conclure, le type d’investissement que vous souhaitez réaliser dépend de votre projet sur le long terme.
Vous souhaitez fonder une famille dans le logement de vos rêves et profitez d’une situation stable ? Optez pour votre résidence principale. Si vous souhaitez plutôt rentabiliser rapidement votre investissement tout en conservant une grande mobilité ? Orientez-vous plutôt vers l’investissement locatif.
À lire également :
